HAKON SKOGSTAD - 8 CONCEPTS OF TANGO

8 Concepts Of Tango


Il faut rendre hommage à l'ensemble, qui comprend ces bandonéons, joués sans faille par Andreas Rokseth et Asbjorg Ryeng, ainsi que les violons Svelnung Lillebjerka et Anders Larsen, l'alto Bergmund Waaf Skaslien, le violoncelle Marit Aspaas et la contrebasse Ole Schoyen Sjolin. Comme indiqué, ils interprètent le tango aussi bien qu'on pourrait le souhaiter, mais il n'en reste pas moins qu'il s'agit de tango, et non de jazz. Il est vrai qu'il y a un peu d'improvisation, mais pas celle que l'on associe généralement à un discours jazz plus traditionnel.
Cela dit, il faut noter que Skogstad et son octuor sont très bons dans ce qu'ils font, c'est-à-dire jouer et interpréter le tango. Une bonne note pour cela, même si 8 Concepts of Tango offre précisément cela et rien de plus.

8 Concepts Of Tango  -  Année de sortie : 2024  -  Label  : Øra Fonogram

Hakon Skogstad (p) - Andreas Rokseth (bn) - Asbjorg Ryeng (bd) - Sveinung Lillebjerka (v)
Anders Larsen (v) - Bergmund Waal Skaslien (av) - Matt Aspaas (c) - Ole Scheyen Sjolin (b)

Tracks : Caserón Porteño - Retroreflections - A Contemplative Rhapsody - Tango contra Tango
The Anvil - Romance Para Ocho - Battaglia - Lamento.


Skogstad, pour dire les choses clairement, est marié au tango, une conclusion à laquelle sa demi-douzaine d'albums précédents a abouti. Il ne s'agit pas de tango pour changer de rythme ; c'est du tango à l'état pur, englobant en partie le passé, le présent et l'avenir de la sensuelle danse argentine.
Il y a de la variété, de l'imagination et de la passion, mais en fin de compte, cela reste du tango, facilement reconnaissable à ses rythmes distinctifs et à ses motifs ardents - sans même parler de ces bandonéons qui y figurent.
Pour autant que l'on puisse en juger, Skogstad et ses compagnons interprètent parfaitement cette musique, ce qui est le principal argument de vente de l'album. Ceux qui aiment danser le tango, ou l'écouter, devraient trouver dans cet album une expérience captivante et agréable. Skogstad - qui a tout écrit et arrangé - guide l'auditeur à travers  le développement de la danse sous tendue, soulignant ce qu'elle a été, ce qu'elle est et ce qu'elle pourrait devenir. Le passé et le présent se reflètent dans Retroreflections , tandis que Tango contra Tango s'inspire du contrepoint de la musique classique.
Il faut rendre hommage à l'ensemble, qui comprend ces bandonéons, joués sans faille par Andreas Rokseth et Asbjorg Ryeng, ainsi que les violons Svelnung Lillebjerka et Anders Larsen, l'alto Bergmund Waaf Skaslien, le violoncelle Marit Aspaas et la contrebasse Ole Schoyen Sjolin. Comme indiqué, ils interprètent le tango aussi bien qu'on pourrait le souhaiter, mais il n'en reste pas moins qu'il s'agit de tango, et non de jazz. Il est vrai qu'il y a un peu d'improvisation, mais pas celle que l'on associe généralement à un discours jazz plus traditionnel.
Cela dit, il faut noter que Skogstad et son octuor sont définitivement très bons dans ce qu'ils font, c'est-à-dire jouer et interpréter le tango et c'est déjà quelque chose !

Article mis en ligne le 23 avril 2024 par Isabelle Courtais